MOUSTIQUE TIGRE

Le moustique tigre est implanté et actif dans l’ensemble des départements de la région Occitanie.  Cette situation est sous surveillance car ce moustique peut, dans certaines conditions, transmettre les virus de la dengue, du chikungunya, du zika et de la fièvre jaune.Dans le département de l’Hérault, la lutte anti-vectorielle était pilotée par le Conseil départemental de l’Hérault en lien avec l’Entente Interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID Méditerranée). Un arrêté préfectoral définissait chaque année le rôle de chaque acteur.Au 1er janvier 2020, conformément au décret n°2019-258 du 29 mars 2019 relatif à la prévention des maladies vectorielles, cette gouvernance a été modifiée.Les agences régionales de santé sont désormais en charge de l’intégralité de l’organisation sur leur territoire de la surveillance entomologique (étude de la progression du « moustique tigre » Aedes albopictus), la surveillance épidémiologique (introduction du virus par des voyageurs), et des opérations de lutte anti-vectorielle (enquêtes entomologiques, destruction de gîtes larvaires et opérations de « démoustication », le cas échéant).Afin de mettre en œuvre ces missions de lutte anti-vectorielle, un marché a été organisé par l’ARS en début d’année 2020. Pour l’Hérault, l’opérateur Altopictus a été retenu. Dans l’ensemble, les modalités d’actions restent identiques à celles mises en œuvre les années précédentes. L’EID Méditerranée conserve la démoustication dite « de confort ».Concernant les mesures d’hygiène et de salubrité permettant de lutter contre les insectes vecteurs, il est rappelé que le maire, dans le cadre de ses compétences en matière d’hygiène et de salubrité, agit aux fins de prévenir l’implantation et le développement d’insectes vecteurs sur le territoire de sa commune.A ce titre il peut :- Informer la population sur les mesures préventives nécessaires et mettre en place des actions de sensibilisation du public, le cas échéant en lien avec le préfet ;- Pour l’application des dispositions de l’article L. 2213-30 du code général des collectivités territoriales, mettre en place dans les zones urbanisées un programme de repérage, de traitement et de contrôle des sites publics susceptibles de faciliter le développement des insectes vecteurs ;- Intégrer, au sein du plan communal de sauvegarde, un volet relatif à la lutte anti-vectorielle en cas d’épidémies de maladie vectorielle en déclinant le dispositif ORSEC départemental.